En LV1 : un ou plusieurs textes formant un total de 60 lignes issu(s) d’œuvres littéraires ou de la presse sont proposés.
En LV2 : un texte de 30 à 50 lignes, issu(s) d’œuvres littéraires ou de la presse.
Il est important de passer du temps sur ces lectures. Ce n’est pas du temps perdu : plus le texte sera maîtrisé, plus on sera en mesure de répondre aux questions rapidement, et moins l’on risquera de contre-sens ou de hors-sujet !
Faites une analyse rapide des informations périphériques :
Recherchez tout indice qui pourrait aider à la compréhension du texte. Y a-t-il un titre au passage, une introduction pour situer l’extrait ?
Observez la source du texte: le nom de l’auteur: est-il connu, contemporain, peut-on deviner son origine ? (ex : O’ Connor: origine irlandaise, MacLaverty: origine écossaise, etc.)
Analyser le titre de l’œuvre (donne un aperçu du texte) : à quel type de texte avons-nous affaire ? Est-ce un extrait de roman (novel), d’article de presse, de pièce de théâtre (play), de nouvelle (short story)… Quelle est la date : correspond-elle à un événement particulier, etc. ?
1re lecture : lecture suivie (sans s’arrêter), très concentrée.
Objectif : sentir le texte, saisir le sens global.
Remarque : cette première approche du texte semble souvent difficile, car on comprend souvent peu de choses et c’est normal. On est face à un extrait : on ne connaît en général pas l’histoire, ni ce qui s’est passé avant, et c’est en plus dans une langue étrangère… Il ne faut pas se laisser impressionner.
2e lecture (repérage) : crayons ou surligneurs en main.
Il s’agit ici de rechercher les personnages (majuscules, pronoms…) et les relations qui peuvent exister entre eux, les indications de lieu (majuscules…) et de temps (adverbes, conjonctions, temps des verbes — ex: si l’on passe d’un seul coup au pluperfect, peut-être est-on en présence d’un «flashback», de l’évocation d’un souvenir…), les mots de liaison et l’articulation du texte si elle est visible, les mots clés…
Remarque : il est pratique d’utiliser différentes couleurs. Si l’on prend toujours les mêmes, le repérage devient peu à peu mécanique et permet ensuite de retrouver facilement les informations demandées dans les questions.
(Une première lecture rapide des questions peut éventuellement se faire à ce moment : celles-ci donnent parfois des clés pour mieux comprendre le texte)
3e lecture :
Pour éventuellement terminer le repérage et s’assurer de la bonne compréhension du texte.
Et s’il reste des mots incompris ?
C’est normal. Il y en aura toujours. La plupart ne sont probablement pas essentiels pour comprendre l’histoire.
Ceci dit, si un mot revient sans cesse et semble une clé importante, il faut essayer d’en déduire le sens grâce :
- au contexte
- à sa nature (nom, verbe, adjectif, etc.)
- à sa formation (racine, préfixe, suffixe)
- à l’étymologie: il peut rappeler un mot allemand, latin, français, etc.
Attention toutefois aux mots transparents: il existe quelques faux-amis … à connaître!
Sources:
Mise à jour par :
Hector
(10/10/2012)